L’expo Zeropolis des oeuvres récentes de Patrice Mortier trouve un écrin idéal à la Galerie Olivier Houg, dans ce quartier où les immeubles aux architectures audacieuses poussent comme des champignons.
Une intéressante installation de briques au milieu de l’espace d’exposition symbolise la Ville à construire : il est encore possible de choisir la disposition des immeubles, leur hauteur, leur configuration, la largeur des avenues…
Zeropolis, c’est aussi la photographie de la mégapole, saisie sur le site d’une webcam en un lieu et un instant précis, mais tellement remaniée par l’artiste à l’ordinateur, puis transposée sur la toile et délicatement colorisée au pinceau, qu’elle acquière une dimension onirique. Même les containers, entreposés sur un quai, comme à Port Rambaud, à peine colorés de tons pastels nous transportent dans un rêve.
Ces villes américaines sont construites sur le même modèle ; seul un indice , un immeuble emblématique, permet de les distinguer. Comme l’écrit Olivier Houg, « une sensastion de vertige s’empare de nous face à ces toiles » où la verticalité est magnifiée. En revanche, la vision complètement aplatie des bâtiments et du parking d’un supermarché présente une analogie avec « les circuits électroniques »
Patrice Mortier nous invite à participer à un voyage virtuel et mental, infini. Une vision artistique personnelle de la globalisation. Sous le charme !
Tu as raison Françoise pour JM Basquiat , c’est magnifique !!
Une énergie qui sort des toiles
un coloriste formidable
à bientôt à la Bellevilloise
Isabelle