Je me doute que le propos est anthropologique. Comment le cerveau humain fabrique-t-il des images ? Bien sûr, de manière différente selon les époques, les continents…. Je m’attends plus à un exercice intellectuel qu’à une visite contemplative et je choisis la compagne idéale, bien intello, scientifique dans le domaine de la biologie, et sensible à l’art. Si je suis perdue, elle saura m’expliquer le fonctionnement du cerveau humain pour la fabrique des images.
En fait, Il y a peu d’images mais beaucoup de textes à lire, assez complèxes. Au bout d’une heure, nous étouffons dans les salles étroites et sombres conçues par Jean Nouvel, nous avons mal à la tête, mais le propos est intéressant ; donc, nous persistons. Heureusement ! Epuisées, nous arrivons dans une salle consacrée aux images fabriquées par les Aborigènes d’Australie et nous sommes éblouies ! Les titres sont aussi poétiques et fantastiques que les images extraordinaires. Colorées, composées avec soin, témoignant de la valeur fondatrice du rêve pour ce peuple.
« Chaque Aborigène du désert incarne un nom, un chant de rêve qui lui donnent la mémoire de la terre » écrit Barbara Glowczewski dans livre des rêveurs du désert, peuple Warlpiri d’Australie.
Un petit conseil : Allez directement dans les dernières salles de l’exposition, vous vous régalerez ! seulement jusqu’au 17 juillet 2010.
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